historique du lieu

 

Connaissez vous l'origine de ces lieux ?

                                                         Une « usine » de tomettes !
"L'argile provenait de lieux proches...en charrette tirée par un cheval !

Elle était traitée sur place comme dans 7 autres usines de Lorgues.

Des dizaines d'ouvrières et d'ouvriers, chacun avec sa spécialité et son savoir-faire, transformaient cette argile en tomettes, séchées et cuites en four à bois, à plus de 1000 degrés, et livrées dans la France entière.
Enfant, j'ai vu tout ce travail... ralenti par la guerre, le four qui se dégradait, et la  cruauté de la mode (la tomette remplacée par d'autres produits).

Puis, la fabrique a été transformée dans les années 60. Des appartements y ont vu le jour.
Des locataires ont vécu des années de tranquillité.
En 1998, Françoise et  moi avons aménagé notre résidence secondaire (nous vivions à Marseille).
Celle-ci est devenue « l'Oasis », le gîte  dans lequel des centaines de personnes des quatre coins du monde sont venues séjourner. C'est ainsi que depuis la naissance de l'Association« Oasis La Canal », ce lieu, après avoir développé la production de tomettes, développe la convivialité."  Louis Clavier

Aujourd'hui, grâce a des personnes engagées et solidaires,  nous avons rénové une salle commune, 3 chambres d'amis et une belle cour où trônent 4 micocouliers.

Dans "notre" maison Oasis, nous vivons l'écoute, la solidarité et l'ouverture vers le village ainsi que toutes les personnes que nous accueillons.

La Maison Oasis, un havre de paix où il fait bon vivre.


Il etait une fois...

IL ÉTAIT UNE FOIS (vers 1850) une tomette bien rouge qui devint célèbre dans le monde entier...Grâce à la construction d'une ligne de chemin de fer en 1892 , des fabriques sont crées à Salernes et à Lorgues; plus de 1200 ouvriers, ouvrières produisaient jusqu'à soixante millions de pièces par an...

L'argile provenait de Salernes et de Villecroze. Lavée puis malaxée dans le " delavoir ", on la passait ensuite dans les bassins de décantation pour y faire évaporer l'eau en excédent. On confectionnait alors à la main les "pastrons" : de grosses mottes de terre, qu'on laissait encore évaporer.

La tomette était moulée à la main, puis engobée :enduite d’un revêtement à base d’argile délayée qui lui donnait sa couleur rouge et son aspect lisse. Elle était ensuite exposée au soleil, puis battu sur un marbre pour obtenir son poli. Enfin, coupée à la main au moyen d’un gabarit et marquée au revers, elle était cuite au four.

La cuisson s'effectuait dans des fours à bois ; à feu doux pendant 3 à 4 jours "l'étuvage", puis à grand feu pendant 5 à 6 jours; les flammes ne touchaient pas les tomettes mais passaient à côté d'elles dans des manchons réfractaires.
Le four refroidi on en extrayait les tomettes ; on les calibrait, et on les assortissait par teintes, " recettage ". Remises en piles, elles étaient attachées avec du fil de fer prêtes à être expédiées, par voitures à chevaux et à partir de 1885, par chemin de fer, sur Nice et sur Marseille pour l'exportation.

Marius Esbérard, grand-père de Louis, avait racheté l’usine Courchet de La Canal en 1903. Il était fils et gendre d’importants fabricants Salernois (Ferdinand Esbérard et Émile Rouvier ). Photo de Marius en famille en 1913 à La Canal. Il n'y a pas de Fin, cette histoire continue, cette Usine se transforme en Oasis de Vie : C'est Notre projet et c'est grâce à Votre soutien : MERCI.